Exercice de style n°4 : Le point de vue de Claudine

Un jour, un mardi plus précisément, j'étais à l'arrêt de tram avec Livia. Nous avions mangé toutes les deux chez Pasta Mano, même si bien sûr, Livia n'avait rien mangé -bref, aucun rapport. Anne-Cécile était en retard, comme d'habitude... elle n'arriva même pas dans le premier tram. Livia n'arrêtait pas de regarder sa montre. Je n'étais pas du tout agacée, ce n'est pas mon genre (désolée de raconter ma vie en passant), mais quand même. Heureusement, elle sortit du deuxième tram, et elle avait même pensé à monter à l'avant ! Nous avons ensuite parlé de notre prochain voyage à Raon, qu'on me décrit comme étant totalement perdu dans la campagne déserte, vers le « côté moche des Vosges » comme dit Anne-Cécile, au milieu de vagues collines, « on ne peut pas parler de montagnes » ajoute la mère de Livia. On me parle d'une maison spartiate, un cabanon restauré par le grand-père. Ce qui me fait penser que les grands-parents d'Anne-Cécile et Livia sont très sympathiques. Je les ai rencontrés lors d'une ballade au Haut-Barr avec Livia au mois de juillet. Ma sœur m'avait emmenée parce qu'elle était... enfin bon je ne vais pas vous embêter avec ma vie. Disons que je les aime bien.

Livia a ensuite parlé de cette soirée qu'Anne-Cécile a fait avec sa famille. Personnellement, je n'étais absolument pas vexée de ne pas avoir été invitée.

[Texte directement soutiré à Claudine. La production tient à préciser qu'aucune Claudine n'a souffert durant cette extraction.]