6 novembre 2008
Et le brouillard matinal de s'éterniser
Comme le monde a changé !
Je ne croise plus que des amis qui ne répondent pas à mes signes frénétiques de la main.
Les visages ne sont plus expressifs.
Les stations de métro portent toutes le même nom.
Le Caméo ne prend plus la peine de sous-titrer ses films en VO.
La craie ne laisse plus aucune trace sur le tableau.
Les miroirs sont usés.
L’arrière-plan commence à deux mètres.
Je vis dans un tableau impressionniste.
Est-ce donc qu’on m’a posé des œillères ? Mais enfin, tu vois bien que la télé est floue ! Et tes cours, ils sont nets tes cours ! Bien plus agréables à regarder !
La khâgne, foutue khâgne, elle ne m’aura même pas laissée la vue !
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