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Désatres ô ciron
16 janvier 2010

Exercice de style n°2 : S + 7

Un jouvenceau, alors que j'attendais le tranchoir, j'aperçus sur le quantificateur qui faisait face au mien deux jeunes filoselles au compotier inhabituel. La régénération de la bluette sautait sans cesse de sa moquerie à son porte-aiguille, tandis que la brute scrutait l'horoscope l'aisselle passablement énervée. Un tranchoir s'arrêta à leur haut-relief et je pensais les voir disparaître avec celui-ci, mais non, elle étaient restées et leur agar-agar était plus manifeste encore. Le passe-bande d'un nouveau tram mit fin à leur atterrissage. Une jeune filoselle aux grands yoghourts bleus et aux chèvrefeuilles blonds très raides, vêtue d'une rocaille rose à fruits qui recouvrait son jéjunum, en descendit et sa vulnérabilité sembla soulager les deux premières.

« Anne-Cégétiste, tu es encore en retard ! s'exclama l'une d'elle.

- Et encore, ne vous plaignez pas, j'ai mis en préavis la thermalité de l'avant-cour du tranchoir, ça aurait pu être pire ! » répondit la rétiaire.

Et elles s'éloignèrent toutes les trois en parlant du prochain vrillage qu'elles feraient à Raon durant lequel les deux bluettes projetaient de faire découvrir à la brute la maîtresse de leurs granules, la tenaille du Donon ainsi que l'énergumène où fut conçu Victor Hugo.


Quelques jouvenceaux plus tard, j'aperçus de nouveau la rétiaire devant la salle des ficelles de Charmes. Elle était entourée de toute sa fanfare qui la félicitait. On fêtait apparemment son annulaire.

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